Une nouvelle dimension pour Agrimax
Le 23 octobre, sur le Parc des Expositions de Metz Métropole, a débuté la huitième édition du salon professionnel Agrimax. Marqueur de la nouvelle envergure prise par l’évènement pour sa huitième édition, la présence de nombreux responsables professionnels nationaux.
C’est déjà une tradition à Metz. L’inauguration du salon Agrimax se déroule en présence du patron du Sommet de l’élevage. Jacques Chazalet partage ce moment en qualité de partenaire stratégique des organisateurs d’un évènement voué à devenir le troisième rendez-vous de l’élevage en France.
Le 23 octobre, sur le Parc des Expositions de Metz Métropole, a débuté la 8e édition du salon professionnel Agrimax. « Une manifestation qui prend une nouvelle dimension, et qui suit l’évolution que nous souhaitions avec nos partenaires, la Chambre d’agriculture de la Moselle et la région Grand Est, d’organiser à Metz un salon de référence nationale », selon l’organisateur, Michel Coqué. Le directeur général de Metz Expo Évènements illustrait son propos avec quelques chiffres clefs. Ses équipes ont installé plus de 22.000 m² d’exposition pour accueillir 170 exposants professionnels et 2.270 animaux dont 800 bovins qui rivaliseront dans 200 concours sur les trois journées que dure le salon.
Des chiffres qui feront dire à Jacques Chazalet qu’Agrimax « a une longueur d’avance sur le Sommet de l’Élevage », rappelant que l’histoire de Cournon à sa huitième édition « n’était pas aussi aboutie » avec en particulier « un accompagnement des collectivités territoriales que n’avait pas le Sommet de l’Élevage ».
Acteur clef, la Chambre d’agriculture de la Moselle avait cette année un rôle bien particulier puisque son président s’est présenté comme un passeur de relais. Xavier Lerond officiait pour « sa première et sa dernière inauguration puisque l’édition 2020 sera inaugurée par le président de la Chambre régionale du Grand Est ». La trajectoire de développement de la manifestation déplace ainsi le centre de gravité politique de la Moselle vers le Grand Est. Une évolution dans laquelle Maximin Charpentier, président de la Chambre régionale d’agriculture, voit une nécessaire « oeuvre collective de performance… sans oublier les équilibres régionaux », où « l’ambition doit permettre de rester complémentaire ».
Un propos qui trouvait écho auprès de Patrick Bastian, président de la commission agriculture et forêt, représentant le président de la Région, Jean Rottner. « Le Grand Est mérite ce salon Agrimax, le rendez-vous des éleveurs du Grand Est, comme Châlons-en-Champagne pour le végétal ou Colmar pour le vin, sans oublier les évènements locaux », et de citer Verdun, Sedan ou encore Brumath. En référence au plan d’accompagnement des éleveurs annoncé l’année précédente depuis la tribune d’Agrimax, Patrick Bastian est revenu sur la sécheresse frappant une nouvelle fois les éleveurs. « L’année climatique 2019 n’est pas tout à fait la même que 2018 » constate l’élu régional. Aussi, le président de la commission agriculture et forêt a assuré la profession agricole du soutien financier de la collectivité. Mais il demande à « identifier les exploitations les plus touchées pour faire du chirurgical».
Les E de Christiane
Marqueur de la nouvelle envergure prise par Agrimax pour sa huitième édition, la présence de nombreux responsables professionnels nationaux. Dès le jour de l’inauguration, le président de la Fédération nationale bovine, Bruno Dufayet, la présidente de la Fédération nationale ovine, Michèle Boudoin, et son secrétaire général, Claude Fonte, et les jours suivants, Thierry Roquefeuil, président de la fédération nationale des producteurs de lait, Jérôme Despey, secrétaire général de la FNSEA, participaient aux différents temps forts de l’évènement. Mais c’est la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert qui tenait la vedette de cette séquence inaugurale. Elle livrait ce 23 octobre à Metz un véritable plaidoyer en défense de la profession agricole. Discours structuré « autour des E de l’agriculture ». Économie, emploi, énergie, environnement et enfin espoir, jalonnaient un propos empreint de dynamisme pour rappeler « les enjeux, alimentaires, climatiques et économiques de l’agriculture ».
Article écrit par Pierre DIVOUX paru dans le Paysan Lorrain du vendredi 1er novembre 2019.